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Association G.U.E.P.E.

645, Grand Chemin de Leyssins
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Tel : 04-76-32-59-00
Mob:06-09-85-87-39


LISTE DES TEXTES

*le plein de cochon à la pompe
*Nessie est de retour
*les 5 soleils mayas
*Les 13 crânes de cristal
*geants
*croix de hendaye
*cercles étranges dans les champs
*Cayce, le guérisseur involontaire
*2012 l'année de tous les dangers
*voleurs de paysage
*vivre sous cloche
*une énergie dans le vent
*un trésor dans nos poubelles
*un sauveur inattendu
*tremblez carcasses nucléaires
*tous végétariens
*tchernobyl, l'herbe amère
*Tchernobyl sur Seine
*simple comme l'eau chaude
*qui a empoisonné stan Meyer
*prévenir ou soigner
*portables insupportables
*la grande peur des pesticides
*où sont les hommes
*oscar de la honte pour areva
*ogm organisme globalement mauvais
*nucleaire les enfants trinquent
*noir c'est noir
*n'ecrasez pas les champi
*la méditerrannée paradis artificiel
*nés de l'argile
*l'infiniment petit
*l'homo automobilus

 
 
 
 
 
 
 
 

NOS TEXTES
signés Olivier Cabanel

  • DÉCHETS : De l'or dans nos poubelles.
  • FRET : La nouvelle bataille du Rail
  • DÉMOCRATIE : La sauver.
  • ARGENT : Contribution au malheur.
  • PAS DE PÉTROLE : Pas d'idées non plus
  • ÉLECTIONS : l'Écologie aux présidentielles.

DÉCHETS : De l'or dans nos poubelles.

Qu'on les appelle les déchets ou ordures, ils sont un de nos défis majeurs.

Sacs plastiques, emballages, verre, déchets ménagers, piles, etc., débordent de nos poubelles, encrassent notre environnement.
La combustion à 700° de matières fermentescibles, mélangées aux matières plastiques, provoque des Dioxine, qui ne peuvent être toutes filtrées dans les incinérateurs !
Sur les 123 incinérateurs que compte notre pays, une centaine n’est toujours pas aux normes de l’arrêté du 20/9/02 !
Même en respectant ces normes, un incinérateur de 100 000 tonnes rejette chaque année 120 tonnes d’oxyde d’azote, 30 tonnes de dioxyde de soufre, 5 tonnes de monoxyde de carbone, 6 tonnes d’acide chlorhydrique, 1 tonne de poussières, 300 kg de métaux lourds 100 kg d’acide hexafluorhydrique, 60 kg de cadmium, et 60 mg de Dioxine !
Les conséquences pour notre santé sont connues, cancers, leucémies, stérilité... etc.

Une seule pile au mercure peut contaminer 1 m3 de terre ! Et que dire des déchets nucléaires sans solution de recyclage, dont la durée (période) de vie peut être de 10 000 ans, et qui s’entassent ici ou là !
Sans oublier que les résidus de l’incinération ne sont pas exploitables, et posent un problème ! certains les ont employés pour stabiliser des sentiers en forêt... mais la pollution est toujours présente et risque un jour de refaire surface !
Et pourtant il existe des solutions.
Dany Dietmann, maire de Manspach, a mis en place un programme de gestion des déchets tout à fait remarquable.
Sa communauté de commune pratiquant le tri et la pesée embarquée ne produit plus aujourd’hui que 103 kg de déchets par an et par habitant (la moyenne du pays est de 365 !) rendant ainsi l’incinération quasi inutile !
Les 14 000 habitants des 33 communes en question sont parvenus à réduire la masse des déchets grâce à plusieurs actions : d’abord la pesée embarquée, l’effort de tri se trouve récompensé, le citoyen paye en fonction des déchets produits.
Les habitants de ce secteur pratiquent le tri sélectif : le compostage permet de diminuer la quantité de déchets de 100 kg par an (25% ) et a un double avantage, permet d’enrichir le sol de nos jardins, et produit aussi du méthane. Ce méthane est récupéré afin de produire de l’énergie.
Sur les 7 millions de tonnes de déchets verts produits chaque année en France, seul 1% est valorisé ! L’Allemagne a 53 usines produisant du bio-gaz, la France en a deux ! Puis vient le recyclage : celui du verre permet d’économiser 250 000 tonnes de pétrole par an ! Celui de l’aluminium permet d’économiser 3 millions de tonnes équivalent pétrole ! Le recyclage de l’acier permet une économie de 60 %, et pour faire une bouteille en plastique d’un litre il faut 300 g de pétrole ! Trois litres d’huile de vidange recyclées donnent deux litres d’huile propre. Ce qui n’est pas recyclable aujourd’hui, le sera demain, à l’exemple des panneaux bois en particules qui ne sont recyclables que depuis peu. Pour cela, nous devrions avoir des recycleries, complément des déchetteries, de façon à ne pas laisser partir dans une benne des produits réutilisables. Parfois une légère réparation remet dans le circuit un objet jeté... un coup de rabot redonne une nouvelle vie à une planche ; un magasine jeté trouve acquéreur ; le numéro un de Paris Match cote aujourd’hui plus de cent euros !


Les produits non recyclables, en attente de solution, peuvent être stockés au sec, déjà triés, sur un site protégé.
Voilà la France de demain : un pays qui peut s’enrichir de ses déchets, améliorant sa santé, et permettant à la Sécurité sociale de limiter son énorme déficit.

Olivier Cabanel


FRET : La nouvelle bataille du Rail

À l’heure où le citoyen s’adonne à l’écologie poujadiste, caricaturant les problèmes et leurs solutions, il faut s’interroger sur l’alternative tout camion-fret ferroviaire.


Bien sûr, la logique est simple, les camions nous empêchent de rouler, provoquent des accidents, polluent, et en conséquence, il faut les envoyer sur le rail. Mais ne faut-il pas d’abord s’interroger sur la faillite totale que représente aujourd’hui le fret ferroviaire ?
Les entreprises ne choisissent pas de gaieté de cœur la route plutôt que le rail. Elles ont fait un constat économique : le rail est trop cher, trop lent, et pas assez fiable. Transporter par le rail coûte aujourd’hui deux fois plus cher. Ne parlons pas des wagons qui se perdent ni des aberrations de transport : les eaux minérales d’Evian, mises alors sur le rail, partaient d’abord à Lyon avant de repartir vers l’Italie ! Alors, la solution toute faite apparaît : il faut taxer les camions qui utilisent routes et autoroutes, et se servir de cette manne pour financer le rail, ainsi il y aurait rééquilibrage entre la route et le rail... D’abord, on oublie que cette taxe finira par sortir de notre porte-monnaie, et il n’est pas sûr que les transporteurs, même à prix égal, se tournent alors vers le rail.
Profitant de la situation, des élus de haut rang préconisent la création de voies nouvelles dédiées au fret, et pour faire plaisir aux Savoyards du Mont Blanc, proposent un axe Lyon-Turin, dans la logique d’une transversale entre l‘Angleterre et l’Italie.
Nul doute que d’un référendum régional ce choix ferroviaire sortirait grand vainqueur !
Et pourtant, tout porte à croire que ce projet ne résoudra pas le problème du transfert des marchandises de la route vers le rail, et ceci pour trois raisons.
1) Interrogée sur leur choix de ligne fret entre l’Angleterre et l’Italie, EuroTunnel, principale intéressée, a choisi son tracé : Metz, Bâle via Milan, bien loin de Turin et de Lyon.
2) Le premier projet de fret ferroviaire ne devrait-il pas porter sur un tracé ayant la plus grosse fréquentation pour la France ? Or pour un maximum de 5.000 camions par jour sur le Lyon-Turin, il y en a 20.000 dans les Pyrénées.
3) Le report des marchandises de la route vers le rail passe plus par une nouvelle technologie de fret ferroviaire que par la création d’une ligne nouvelle : en effet, pour concurrencer sérieusement la route, il faut remplir trois conditions : rouler à 150 km/h, franchir des pentes de 3%, et surtout être capable de charger et décharger les marchandises en moins de cinq minutes.
Or aujourd’hui, les convois se traînent 7 km/h, et mettent des heures à charger et décharger.
Ce système existe, il s’appelle r-shift-r (voir le site du même nom). Il a un concept quasi révolutionnaire, puisque pour répondre aux deux premières conditions, pente et vitesse, les inventeurs ont imaginé une locomotive qui au lieu de tirer des wagons, produit de l’énergie, laquelle est répartie sur chaque essieu.
Pour le chargement, un automate place parallèlement à la voie les remorques, et soulevant le chargement de quelques millimètres, glisse celui-ci sur le convoi : chargement en trois minutes !
On le voit, la réussite du fret ferroviaire est possible, mais nous prenons le chemin inverse, en étant prêts à gaspiller vingt milliards d’euros pour un projet calamiteux. On vient de découvrir des tonnes d’amiante à l’emplacement du tunnel de base, et on se propose de déverser impunément dans la combe du Grand Paradis, zone protégée, l’équivalent de trois pyramides de Khéops de roches amiantifères, et cerise sur le gâteau, de minerai radio-actif.

Olivier Cabanel


LA DÉMOCRATIE : Sauver la démocratie en France ?

Facile ! Il suffit de quelques mesures .

Pour éviter les candidats appatés surtout par la « rentabilité financière » de la place, il suffit de fixer comme salaire unique, quel que soit le niveau de l’élu, un smig (frais de fonction en plus , bien sur), et d’arrêter le scandale des ex-élus que l’on continue de salarier, ministres etc..)
les votes blancs doivent être comptabilisés : cela signifie qu’au cas ou ils seraient majoritaires sur tous les candidats présentés, ceux ci seraient remerciés, et l’on ferait appel a d’autres candidats.
Facile de faire des promesses, puisque personne ne pourra nous comdamner pour des promesses non tenues : pour y remédier, un juge (ou plusieurs) pourront démissionner un candidat, qui ayant fait une promesse (en datant la limite de sa réalisation) ne l’aura pas tenue.

Trois mesures simples a mettre en place et qui feront revivre la démocratie

Olivier Cabanel


L'ARGENT : Il ne fait peut-être pas le malheur, mais il y contribue.

Au moment où l’idée de décroissance fait une percée remarquable dans les débats, ne pourrait-on s’interroger sur cette science discutable qu’on appelle l’économie? Pour se forger une identité respectable, l’économie est devenue une science, appuyée par des lobbies discutables. Mais quelle science ? En tout cas pas une science exacte, plutôt une science aléatoire, puisque pour que le riche existe, il faut des pauvres !
La question que l’on pourrait se poser , c’est la suivante : l’homme cherche-t-il le bonheur, ou l’argent ?
Et pour avoir plus d’argent, il faut, en principe, travailler plus. Pour avoir plus de bonheur, je ne suis pas sûr qu’il faille travailler plus...
Le passé nous prouve que ce n’est pas le cas.
Si l’on regarde de plus près notre réalité, elle est indiscutablement en faveur de la paresse, et non pas du travail
De tout temps, l’homme a tenté de travailler moins, devenant sédentaire et cultivant, produisant, élevant sur place des plantes et du gibier pour avoir moins d’efforts à produire.
Il a toujours visé la paresse, et en même temps, évacué cette réalité, la jugeant immorale; il en a honte, la cache, se culpabilise à tel point qu’il refuse de l’admettre.
Pourtant, tout porte à croire qu’il vise à cette paresse : l’une des dernières preuves parmi les plus flagrantes est la création de la machine, d’abord industrielle, puis maintenant informatique, mais machine quand même qui remplace le travail humain.
Donc notre volonté, même si elle est cachée, ou du moins non avouable, est que nous tentons de ne plus travailler. (Peut être est-ce là une manière de défier la parole divine nous chassant du paradis terrestre et décidant de limiter notre vie, de nous faire « gagner notre vie à la sueur de notre front » ?)
Comme si la réussite passait par la douleur !
Ce vieux dogme, qui fait que les artistes doivent souffrir pour créer ! Quelle connerie ! Demandez à Albrecht Dürer ce qu’il en pense, lui, premier artiste à imposer sa création plutôt que de dessiner sur commande.
Quitte à se tromper, prendre le risque de dire : je fais ce que je ressens, et si je me suis trompé, quelle importance, l’essentiel n’est-il pas de faire ce que l’on ressent, sans calcul ?
Nous faisons tout pour nous faire remplacer par des mécanismes ! Par des automates !
Ne serait-ce pas notre vision du bonheur, ne pas travailler ?

Ne rien faire ?
À part aimer, dormir, manger, boire, chercher le temps de la réflexion, celui du plaisir, celui de ne rien faire...
Et pourquoi la paresse serait-elle un défaut ? Comme la gourmandise, aussi ? Et la luxure ?
De quelles lois sortent ces notions ?
Quel est le manipulateur de tout cela ? Et surtout, pourquoi manipule-t-il ?
Pourquoi ne pas imaginer qu’il manipule celui qu’il exploite pour ne pas accepter l’idée qu’il avait une mauvaise conception du bonheur ?
Notre propre bonheur est dépendant du bonheur de l’autre.
Quitte à prendre le risque - provisoire - de passer à côté de la vraie question, je préfère proposer quelques dogmes.
On ne peut pas acheter la tendresse, la passion, l’envie, l’amour. On peut acheter le sexe, mais on ne peut acheter l’amour.
La seule richesse que nous voulions posséder, c’est justement celle que l’on ne peut pas acheter : le bonheur !
Alors pourquoi ne pas accepter cette réalité : nous ne voulons pas travailler pour exister, mais nous voulons exister pour vivre. Nous voulons servir à quelque chose d’important, et non pas être des outils destinés à fabriquer de nouveaux besoins. Nous voulons aller plus loin que les limites que la morale et l’autorité nous imposent ! Nous voulons être des créateurs, et non pas des acteurs. Nous voulons la vie, et non pas la mort.
Nous avons raisonné comme des enfants : ce bonheur que nous cherchons passe par l’oisiveté, alors nous avons demandé aux machines de travailler pour nous, et tant mieux !
Mais nous avons oublié une chose, c’est que le patron, le gérant de nos richesses, la banque... ne partagent pas notre vision.
Pour eux, le bonheur passe encore par la richesse, puisque c’est cela qui les a menés là où ils sont !
Alors eux, plutôt que de reverser le bénéfice du remplacement des hommes par des machines, ils l’ont gardé, pour investir, s’enrichir encore plus !
Et quand bien même seraient-ils multimilliardaire, ils peuvent « s’offrir » tout, sauf une chose, le bonheur.
Car si leur bonheur passe par le malheur de l’autre, ils savent bien qu’il ne s’agit pas du bonheur. Ils savent bien qu’ils se sont trompés ! Mais s’ils le reconnaissent, ils remettent en question toute leur logique.
Le système mis en place est fondé sur la notion de compétition. Que le meilleur gagne, calquant cette logique sur celle du spermatozoïde, faisant un seul vainqueur !
Cette espèce de logique hitlérienne, qui ferait qu’une race doit supplanter l’autre, provoque les ravages que l’on découvre dans nos petits villages, consécutifs à la pratique des mariages consanguins.
Non, le bonheur passe par le mélange, celui des sexes et celui des races. Lorsqu’il n’y aura plus qu’une seule race, comment justifier les guerres ? Différences de religion, partage des richesses, sûrement, mais au moins nous aurons enlevé un des ferments de ces conflits, et c’est toujours ça de pris.
Car notre vie n’est pas celle ci. Elle ne passe pas par la victoire sur l’autre, mais plutôt par une victoire sur nous-mêmes.
Nous n’avons pas besoin de vaincus, nous avons besoin de vivre avec l’autre, en acceptant ses différences de vie, de religion, de culture.
Nous avons besoin de lui, car sans lui nous ne serons jamais heureux, nous serons les propriétaires d’une île surréaliste, illusoire, une île où nous serons le seul habitant, possédant tout, les ayant tous vaincus, et n’ayant rien, restant seul, terriblement seul, dans le malheur, puisque n’ayant personne pour partager ce bonheur.
Un sourire ne coûte rien, et il produit beaucoup ! Il enrichit celui qui donne, et celui qui reçoit, il ne dure parfois pas longtemps, mais son souvenir peut durer éternellement : quel produit commercialisé aujourd’hui peut produire un tel effet ?
Personne n’est assez riche pour pouvoir s’en passer, et personne n’est trop pauvre pour ne pas le mériter. Le sourire est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment où il se donne.
« Avec de l’argent vous pouvez acheter un lit, mais pas le sommeil, de la nourriture, mais pas l’appétit, des bijoux, mais pas la beauté, des livres, mais pas l’intelligence, des médicaments, mais pas la santé, des tranquillisants, mais pas la paix, le plaisir, mais pas la joie, le confort, le luxe, mais pas le bonheur, une certaine réputation, mais pas une bonne conscience, des relations, mais pas de véritable ami, une assurance sur la vie, mais pas sur la mort, une place au cimetière, mais pas au paradis ! » (Pierre Pradervant, Gérer mon argent dans la liberté, Editions Jouvence, 2005.)
Non, définitivement le bonheur est ailleurs. Je crois au dernier de la classe, car il s’est appelé Einstein, ou Picasso...
Imaginons un monde où nous ne travaillons plus.
Puisque des machines planteront nos légumes, nos fruits, feront nos machines, capables de faire d’autres machines, naturellement de plus en plus performantes, qu’aurons-nous donc à faire dans ce monde ?
On va se morfondre, dites-vous ? Certainement pas, nous allons pouvoir réfléchir, créer, nous amuser, goûter, découvrir, comprendre, aimer et générer le bonheur.
En un mot, vivre.
Essayons de mettre en pratique cette philosophie.
Quel est le prix d’un sourire ?
Un vrai sourire, pas un sourire figé de star ou autre politicien d’opérette.
Faites la visite d’une entreprise : de quels sourires avez-vous souvenir ? Celui des salariés ?
Les femmes et les hommes qui travaillent uniquement pour subvenir à leurs besoins n’ont pas de sourire. C’est révélateur !
Des calculs savants ont été faits :
Il a été prouvé qu’il serait plus positif pour la santé économique de la planète de payer les salariés des usines d’armement à ne rien faire.
En haut lieu, on pense que les échanges sans argent deviennent rarissimes. Ce serait oublier l’énorme travail fait par les bénévoles d’associations, le travail fait dans la famille ; ce serait oublier le troc, les services rendus, etc.
Quel est le bénéfice financier d’une activité artistique ?
Un artiste qui se produit ne donne rien de palpable, il ne donne que de la réflexion, parfois de la joie, de l’humour, de l’amour, mais rien de tout cela n’est quantifiable financièrement.
Bien sûr, à sa mort, un peintre devenu célèbre « vaudra » quelques millions, mais était-il heureux de son vivant ? A-t-il rendu les autres heureux ? On peut en douter.
Selon Paul Lafargue, dans son livre Le droit à la paresse, le travail utile destiné à l’échange, salarié ou non, peut être réduit à deux heures par jour.
Alors, qu’allons-nous faire de tout ce temps libre ?
Peut-être rien, peut-être tout, mais au moins, ayons la franchise de reconnaître que ce qui nous mène depuis la nuit des temps, c’est « d’en faire le moins possible», n’ayons pas honte de cela, et ne prenons pas la logique du travail comme une dette envers nous-mêmes et envers l’humanité.

Olivier Cabanel


PAS DE PÉTROLE ?

En France, on n'a pas de pétrole et on n'a pas d'idées on plus !

Alors que l'Europe entière se tourne activement vers les énergies renouvelables, en France, on en reste à la portion congrue

Quelques éoliennes plantées çà et là, des centrales photovoltaïques clairsemées, quelques capteurs solaires, mais tout cela n’est prodigué qu’à dose homéopathique, et ne représente qu’un pourcentage modeste de notre consommation.
Pourtant, l’Europe fait beaucoup mieux, et une fois de plus, notre pays se trouve à la plus mauvaise place, près du radiateur.
Le message que nous entendons est clair : les énergies nouvelles c’est bien, mais ça ne sera jamais suffisant pour compenser le nucléaire, et le pétrole !
On nous jure que le nucléaire est propre, puisqu’il ne produit pas de gaz à effet de serre... Et si on nous expliquait comment se débarrasser des déchets radioactifs qui traînent dans nos poubelles françaises depuis quarante ans , et que nous ne sommes pas à l’abri d’un accident !
Faisons les comptes :
Toutes consommations confondues, nous utilisons chaque année 200 millions de tonnes équivalent pétrole (MTEP). Mais peut-on consommer moins, en ayant le même confort ?
Avec les sept gestes qui sauvent :
- décentraliser l’énergie : en consommant sur place l’énergie produite
- recycler, ce qui permet de consommer moins d’énergie
- isoler mieux, en adoptant le coefficient 0,6
- choisir des appareils ménagers moins énergivores
- transporter mieux, et bien.
Avec ces mesures applicables dès aujourd’hui, notre consommation passerait à 150 MTEP, soit un gain de 50 MTEP.
L’éolien, même bien développé, produirait 8 MTEP, le solaire photovoltaïque à peine plus, même en installant massivement des centrales photovoltaïques. Le bois, avec une forêt bien gérée, peut dépasser 20 MTEP, l’hydraulique 50 MTEP, au total 76 MTEP.
Mais nous oublions le méthane, l’une des énergies les plus sous-exploitées de ce pays, avec le double danger de laisser partir ce gaz dans l’atmosphère et d’accélérer ainsi le réchauffement climatique !
Égouts, stations d’épuration, broussailles broyées, coupes d’herbe, déchets ménagers, fosses septiques, étables, etc., il y a là théoriquement plus de 90 MTEP non utilisées ! D’autres pays européens l’ont bien compris, comme la Suède qui étudie un TGV roulant au méthane. Pensons aussi aux 45 camions de ramassage d’ordures de la ville de Bochum, en Allemagne, qui tournent grâce au méthane produit par les déchets qu’ils ramassent !
Or, en additionnant cette énergie aux autres décrites, on dépasse déjà allégrement la demande du pays.
Et c’est oublier que d’autres sources énergétiques renouvelables existent, par exemple la géothermie. La France est très riche en gisements d’eau chaude qui représentent l’équilavent de 30 MTEP. Aujourd’hui, à part la Maison de la Radio, équipée de cette énergie depuis longtemps, il n’y a que quelques installations, ici ou là.
Il reste une énergie encore plus importante, théoriquement réalisable, et toujours dans les tiroirs d’un bureau ministériel : la gazéification. En exploitant les veines de charbon de grande profondeur, dont la France est très riche, à 1000 mètres de profondeur, entre un et deux milliards de tonnes, exploitées pour 15 000 tonnes de charbon gazéifié, on peut produire jusqu’à deux millions de tonnes de gaz.
Or, ce gisement représente théoriquement 90 MTEP !
Si l’on rajoute à cela les voitures qui tournent au colza, les moteurs à air comprimé... Les japonais ont déjà fait tourner sans problème un moteur à hydrogène !
Au total, on frôle les 300 MTEP, et on peut se passer facilement et du nucléaire et du pétrole.
Mais notre pays est champion en discours, et peu généreux dans les actes.

Olivier Cabanel


L'ÉCOLOGIE AUX PRÉSIDENTIELLES 2007

Que veulent-ils vraiment ?

Que veulent ils ? Faire avancer un projet partagé par le plus grand nombre ?
Que veulent ils ? Permettre un changement profond et durable ?
Que veulent ils ? Veulent-ils être seulement élus, parce qu’ils aiment le pouvoir ?
Ou bien veulent-ils être élus parce qu’ils aiment leurs congénères ?

Ils veulent le pouvoir ! et rien d’autre : Triste évidence !

Allons chez les écolos?
Dominique Voynet, au charisme peu évident, ne songe qu’a sa propre réussitte, et menera les combats pour la défense de l’environnement avec la fougue qui ne la caractérise pas, préférant tenter de rassurer ses concitoyens, et administrer de la non gravité d’une marée noire, pour ne pas arrêter ses vacances. Dérisoire, troublant, pour ceux qui l’ont choisie.


Nicolas Hulot, quitte le terrain du petit écran pour défendre l’environnement, d’une façon démagogique : nous sommes seuls responsables,-(nous les petits), du gachis écologique qui nous frappe. Il faut faire dix gestes pour sauver la planete ! Mais quid des gros, des industriels, des décideurs qui s’en foutent et massacrent allègrement notre planète pour leur plus grand profit ! Et aucune déontologie ne vient l’arrêter : bien sûr, on peut défendre (d’après lui) l’environnement et être sponsorisé par un des plus gros pollueur du pays (EDF : déchets nucléaires enterrés, énergie nucléaire relancée comme en 40 ! et vive l’EPR !!!)

Allons à gauche, une vieille machine rouillée, incapable de remettre en question son idéologie et de se rendre compte que son analyse est vacillante. Autiste de la réalité, capable de se réunir pour fabriquer un programme, sans avoir interrogé ceux qu’ils veulent défendre ! Et attaquant avec une fougue inhabituelle un de leur représentant , pour la seule raison qu’elle est « une » et non pas « un », quelle misère.
Un Jospin drappé dans sa fierté fait payer à ses partisans sa non présence au deuxième tour, gachant irrémédiablement le score des législatives qui suivaient ! et le revoilà 5 ans après qui tente de revenir, avec sa mine de clown triste. On croit rêver.

Allons au centre, un premier de la classe, (tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil) plongé dans un américanisme banal, sans trop comprendre ce qu’il y a derrière, se réfugie derriere une pseudo démocratie sociale, et une rentabilité raisonnable, mettant l’entreprise, la réussite au cœur du débat ! mais le débat est il encore la ? alors qu’un peuple en débandade lutte d’un coté pour grapiller quelques substantielles augmentations, ou d’un autre peuple qui, croyant aussi à la démocratie, (même s’il la souhaite plus directe) prône une autre direction, imaginant que l’argent n’est pas tout.

Et puis à droite, un débat digne de l’almanach Vermot®, ou un vieux président, toujours menacé d’une épée judiciaire de Damocles, toujours vert, suit une logique qu’il cultive (comme dans les autres partis) prendre le pouvoir, et lorqu’on la, le garder, peu importent les moyens utilisés.

Alors, le nain Sarko, comme un Napoléon d’opérette joue les redresseurs de torts, loup qui essaye de passer pour un agneau, soufflant le froid, la rigueur, la sécurité, pillant sans vergogne la poche de Le Pen, et puis , devant la menace féministe ségoleniste travaille le chapitre de la douceur, du calme, (difficile pour un agité stressé perpétuel) et fait semblant d’aimer tout le monde : tout est bon pourvu qu’on le croie.

En fin de compte , presque tous, (mais je peux me tromper) ne sont obnubilés que par une seule cause : le pouvoir ! et son corrolaire « gagner ».

Alors s’en viennent des aberrations l’invisible Marie Georges Buffet, le facteur chic révolutionnaire, ( du 16eme quand même) et quelques autres, soi-disant voulant œuvrer pour le bien de tous, décident contre vents de sondages, et marées de pronostics, proposer leur candidature, pour leur seul petit égo ! sachant pertinemment que le seul qui a ses chances de l’emporter s’appele José Bové !
Et que fait ce candidat capable de permettre un changement, parcequ’il est a l’écoute, a de la jugeotte, n’est pas intéressé par le pouvoir, et irrémédiablement sur le terrain ?
Il retire sa candidature devant un tel bordel

Une seule réponse devrait se faire a nous :
Refuser ce système peu démocratique puisqu’il ignore les votes blancs, puisqu’il ne permet aucun contrôle des promesses tenues ou non des candidats, puisqu’il n’y a aucun garde fou juridique pour démissionner ceux qui ne les tiennent pas !
Système qui autorise à salarier un ex ministre le restant de sa vie, pendant que 4 millions de ses concitoyens souffrent de la pauvreté.

José, revient s’il te plait, ils sont tous devenus fous !

J’ai fait un rêve !
Dans un pays nommé France, le vote est obligatoire, les votes blancs sont comptabilisés et s’ils sont majoritaires sur tous les autres scores, d’autres candidats sont appelés à se présenter, ils n’auront comme salaire qu’un SMIG, leur frais de fonctionnement pris en charge par l’état et rien d’autre ! un tribunal juge les promesses non tenues et sanctionne ceux qui en sont responsables, le partage et la solidarité prennent le devant de la scène, l’intelligence, la compréhension et l’écoute de l’autre étouffent l’arrogance des belliqueux, des « gagnants », des verreux, des cons…

Olivier Cabanel